Processus de distillation de l’alcool
On fabrique les alcools dans des machines spéciales, appelées des alambics.
Tandis que s’accroît la température du liquide de base, la première vapeur à se former est l’alcool méthylique.
Comme il bout à une température plus basse que l’eau, on parvient à le vaporiser presque en totalité, pour ne laisser pratiquement que de l’eau. Une fois recueilli, ce type d’alcool s’emploie dans des substances telles que les antigels.
Son absorption entraîne la mort.
Les méthodes de distillation moderne s’occupent donc, dans un premier temps, de le supprimer en totalité.
Ensuite, on procède à la vaporisation de l’alcool éthylique – celui que nous buvons – auquel est mêlé un peu d’eau.
Cette mixture sous forme de gaz est soigneusement collectée par condensation rapide, jusqu’à ce que l’on atteigne les stades ultimes de la distillation, ou l’on obtient davantage d’eau que d’alcool.
Les fabricants procèdent à la distillation de leur liquide de base une fois au moins, parfois trois ou quatre fois d’affilée. Outre l’alcool et l’eau, la liqueur de base renferme des éléments aromatiques et odorants, appelés congénères. Ce sont eux qui vont contribuer à la richesse et à la complexité du breuvage final. La tâche du distillateur consiste donc à conserver ces congénères tout en se débarrassant des impuretés indésirables.
Quand l’alcool doit garder un goût neutre, par exemple dans le cas d’une vodka ou d’un gin, la vapeur condensée, appelée distillât, doit alors être redistillée, ou rectifiée, après collecte. La rectification est le terme technique qui désigne le processus de distillation répétée, par lequel on supprime toute trace de saveur.
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